Au-delà des efforts des autorités provinciales du Haut-Katanga et du Lualaba, l’insécurité reprend le chemin alerte la CNDH
La sécurité des personnes et de leurs biens reste le cheval de bataille des autorités provinciales du Haut-Katanga et du Lualaba. Fifi MASUKA comme Jacques Kyabula ne cessent de mettre les hommes qui servent sous le drapeau dans les meilleures conditions. Cela se traduit couramment par l’appui matériel et financier à la Police nationale congolaise afin d’offrir aux populations de ces deux provinces des nuits plus belles et douces. Malgré la détermination irréprochable de nos autorités du Haut-Katanga et du Lualaba, un regain d’insécurité commence à se faire sentir.
Avec obstination et courage, la commission nationale des droits humains (CNDH), une institution de l’Etat qui milite jour et nuit pour les droits de l’homme de congolais, alerte les nombreux maux qui l’affecte. Organisée, mobile, elle interpelle les autorités des provinces du Haut-Katanga et du Lualaba, a en finir avec la «criminalité» dans ces deux provinces sœurs issues du démembrement du grand-Katanga.
Les dernières nuits n’étaient pas paisibles dans certains coins, car des bandits armés ont laissé que de la tristesse dans des familles. Au terme de leur monitoring, les bureaux provinciaux de la CNDH Haut-Katanga et Lualaba ont recensé quelques poches d’insécurité dans ces deux provinces.
Dans la nuit du 12 au 13 juillet 2022, Gary Muyej a été victime d’une attaque armée à son domicile de Lubumbashi. Ces bourreaux se réclamaient de la police nationale congolaise.
«Des personnes armées déclarant effectuer une mission de la Police, ont fouillé toute la maison et ont détruit plusieurs biens de valeurs en emportant d’autres. Monsieur Gary Muyej et un membre de sa famille ont été violentés et sont internés dans un hôpital suite à leur état critique», déplore la synergie de la CNDH grand-Katanga
Les délégués de cette institution d’appui à la démocratie notamment maître Arthur Kabulo et maître Joseph Kongolo, exige les services de sécurité à mener des enquêtes sérieuses afin d’identifier la nature de l’attaque, ses auteurs et les motifs pour permettre à la justice de faire son travail.
Dans un chapitre, la CNDH exige la libération sans condition de Jeff Kazadi et Nicolas Noarchos, tous journalistes arrêtés le 13 juillet 2022 en exercice de leur mission. Ces deux chevaliers de la plume et du micro ont été transférés à Kinshasa, en date du 14 juillet 2022.
En outre, la CNDH dénonce les menaces de mort dont font l’objet deux défenseurs des droits de l’homme, membres de l’ONG Likasi Amani.
Ces activistes de droits humains dénonçaient un réseau de trafic illicite des matières précieuses.
L’un de ces deux a été kidnappé le 11 juillet 2022 et retrouvé agonisant par la Police dans la brousse du côté CRAA et UNILU.
Par ailleurs, elle sollicite de l’Exécutif provincial du Haut-Katanga une assistance sanitaire et une protection.
La CNDH a aussi félicité et remercié les députés Liliane Komba et le professeur Docteur Pablo Ngwej pour leur sens d’humanisme à pouvoir faciliter le transfert de la victime dans un centre médical spécialisé.
Selon cette structure d’état de promotion et de protection des droits humains, la situation sécuritaire dans la province du Lualaba est marquée en partie par des cas d’enlèvement fréquents des motocyclistes dans la ville de Kolwezi.
Signalons que Les bureaux provinciaux de la CNDH Haut-Katanga et Lualaba, ont salué les efforts fournis par les deux autorités provinciales à savoir : Le le gouverneur Jacques Kyabula et la gouverneure intérimaire Fifi Masuka, qui ne cessent de fournir des efforts afin de lutter contre la recrudescence du banditisme urbain.
Rédaction/zoometrezoom.com