Martin Fayulu demande aux pays voisins de reprendre leurs frères rebelles qu’ils ont repoussés en RDC

Les consultations de paix entre la RDC et les groupes rebelles se poursuivent à Nairobi. Ce mercredi 27 avril les délégations des groupes rebelles de l’Ituri, Nord-Kivu et Sud-Kivu ont rejoint les pourparlers. L’opposant Martin Fayulu estime que ces consultations sont une diversion. Il demande cependant aux pays voisins dont leurs rebelles opèrent en RDC d’entamer des discussions pour qu’ils retournent dans leurs pays respectifs.

Depuis le début de ces consultations dites de paix, l’opposition suit avec attention tout ce qui se passe du côté de Nairobi au Kenya. Martin Fayulu est l’un des opposants en vue qui ne cesse de donner ses opinions. Il pense que ces consultations sont dangereuses pour l’avenir du pays. Selon le président de l’ECIDE, la solution demeure militaire pour résoudre cette crise.

Il invite les pays voisins à entamer des discussions avec leurs rebelles repoussés en RDC.  » Les « consultations » de Nairobi sur la situation sécuritaire de l’Est de la RDC sont une diversion. On veut une fois de plus infiltrer les institutions de la République, notamment l’armée, pour asseoir la domination indirecte des parrains des forces négatives comme le M23. La menace contre notre pays est immense. Nous demandons aux gouvernements des pays voisins d’entamer des discussions avec les rebelles de leurs pays qu’ils ont repoussés en RDC afin qu’ils regagnent leurs pays respectifs.
Aussi, les pays de la région doivent retirer les troupes qu’ils ont installées notamment dans le Sud-Kivu (Uvira, Fizi et Mwenga) pour se protéger l’un contre l’autre « , propose-t-il.

Martin Fayulu fait remarquer que ce que fait le président Tshisekedi l’a déjà été auparavant. Mais des résultats n’ont pas été satisfaisants. Alors il ne faut nullement continuer dans le même sens.  » On ne peut pas continuer à faire la même chose et espérer des résultats différents. La RDC a besoin d’une armée nationale républicaine, bien entraînée, bien équipée, et dissuasive à la taille du pays. Pas une mosaïque brassée de groupes rebelles à la solde d’Etats étrangers. La classe politique congolaise dans son ensemble doit dénoncer avec la dernière énergie le bricolage dangereux opéré par un Félix Tshisekedi faible, illégitime et sans vision pour notre pays « , conclut-il.

L’opinion publique pense que le dialogue ne devrait concerner que les groupes armés locaux. Les groupes armés étrangers comme le M23 ou encore les ADF doivent être défaits par l’armée.

Rédaction/zoometrezoom.com

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