Assemblée Nationale : le FCC a choisi la politique de la chaise vide

Depuis la rentrée parlementaire de la session de mars 2022, les matières à traiter à l’Assemblée Nationale sont abondantes mais la réforme de la loi électorale reste la plus importante. Cette dernière a commencé depuis le 12 avril. Mais le Front Commun pour le Congo (FCC) a décidé de ne pas siéger à l’Assemblée Nationale pour traiter de cette matière importante. Ce vendredi 22 Avril une autre plénière s’est tenue mais le FCC n’y a pas participé.

Le 12 avril les députés membres du FCC avaient quitté la plénière consacrée à l’examen de cette proposition de loi électorale qu’ils jugent  » boutiquée à la solde du président de la République « . Le président de l’Assemblée Nationale avait suspendu la plénière puis renvoyée au 20 avril et a finalement eu lieu ce vendredi 22 avril mais à l’absence des élus du FCC.

Le FCC dit avoir été informé de la convocation de la plénière dont deux points sont à l’ordre du jour notamment la poursuite des travaux sur la proposition de la loi électorale ainsi que la mise en place de la Commission Spéciale chargée d’examiner les cas d’absences.  » A ce sujet, et s’agissant du premier point proposé à l’ordre du jour, les députés nationaux membres du FCC réaffirment leur position contenue dans la déclaration rendue publique le 14 avril 2022 et confirment notamment, leur détermination à ne prendre part à aucune séance portant sur l’examen de cette importante question, tant qu’un consensus n’aura pas été préalablement trouvé entre les différentes parties prenantes concernées par le processus électoral dans notre pays « , dit le communiqué de cette plateforme politique.

Les députés FCC expliquent qu’ils auraient aimé participer au deuxième point consacré aux cas d’absences des élus du peuple si le premier point n’avait pas été aligné. Ils rappellent que le décompte des absences aux séances se fait à la fin de chaque session et « qu’aucune allusion ne peut être faite aux sessions passées dont les délais sont forcios ».

Ils justifient également certaines absences dues à la Covid-19 à cause de laquelle depuis le 15 mars 2020 les séances se tenaient de manière particulière, dans un format réduit de 60 députés, selon les recommandations de l’Union Internationale des Parlementaires.

Rédaction/zoometrezoom.com

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