ASS-NAT : Temple de la corruption systématisée !(1ère partie enquête l)
Point n’est besoin de rappeler ici que ces pratiques remontent d’il y’a Belle lurette mais se sont plutôt, des nos jours, sophistiquées et systématisées dans ces milieux parlementaires, ce n’est donc pas une invention récente qu’on voudrait imputer à tout venant.
Au delà des leurs émoluments, les députés nationaux perçoivent des frais qui n’ont pas des dénominations claires, ne figurant aussi nullement sur le livre des comptes du questeur de la chambre.La réponse est tout simple, c’est parce que ces fonds ont souvent des provenances diverses et même occultes.C’est soit, du gouvernement, soit de la présidence, soit des milieux maffieux soucieux de faire passer une opinion, soit des frais de fonctionnement de la chambre elle-même.
La pratique est telle qu’à chaque fois que le budget doit être voté, les députés ont droit à ce qu’on appelle, systématiquement, » frais de lecture » et qui sont versés par le 1er ministre chef du gouvernement avant toute plénière y relative, faute quoi ; les élus ne sauront lire ces documents volumineux et se montreront très chiants à l’égard du 1er ministre pendant l’examen dudit budget, au risque même de le rejeter.
D’autres frais, qui rentrent dans le cadre de ce qu’on appelle systématiquement « magnanimité financière », sont ceux que chaque membre du gouvernement verse avant ou pendant une plénière chaude susceptible de lui coûter son poste. C’est là que vous constatez une suspension de plénière pour quelques minutes et vous voyez les députés prendre le couloir qui mène à la questure et d’en redescendre tout joyeux. Il arrive que certains frais, perçus comme invisibles, soient distribués séance tenante par soit, le président de chaque groupe parlementaire, le président du caucus ou alors celui de chaque groupe parlementaire. C’est là que vous les verrez opérer des déplacements discrets dans la salle pour rejoindre le lieu de distribution et ainsi procéder à la signature et récupérer les enveloppes qui souvent, circulent sous les pupitres leur réservés pour siège.
Il arrive que pour certains textes des lois venus de l’exécutif, le membre du gouvernement qui en défend l’économie devant l’assemblée nationale soit contraints de graisser les pattes aux élus pour sa recevabilité, vu aussi son caractère urgent et cela se gère en intelligence avec le 1er ministre qui doit faire preuve de beaucoup de souplesse face aux caprices des députés.Dossier à suivre !
La Rédaction/Zoometrezoom.com