Remaniement du gouvernement avec Kamereh comme premier ministre ?

Le procès Vital Kamereh, Sammih Jamal et Muhima reprend ce lundi 11 avril devant la cour de cassation. Respectivement condamnés à 13 ans, 6 ans et une année après une remise de peine par la Cour d’appel de la Gombe, les avocats de la défense demande une annulation de la peine. Ce procès pourrait connaître un tournant inattendu avec l’acquittement de Vital Kamereh et sa nomination au poste de premier ministre, alors se mettra en place l’accord de Nairobi signé entre Félix Tshisekedi et Vital Kamereh en 2018 ayant abouti à la coalition Cap pour le Changement (Cach).

Vital Kamereh, ancien directeur de cabinet du président Félix Tshisekedi est en France où il se fait soigner. D’après certaines sources bien introduites, il a demandé de revenir en homme libre au pays après ses soins. VK aurait aussi de très bonnes relations avec le président kényan Uhuru Kenyatta. Ce dossier sera l’un des points au cœur des échanges entre Tshisekedi et Kenyatta le vendredi 8 avril à Nairobi.

Le président congolais séjourne à Nairobi pour signer l’adhésion de la RDC à la Communauté des pays d’Afrique de l’Est.

C’est à Nairobi qu’avait été signé l’accord entre Tshisekedi et Kamereh pour présenter un candidat commun à l’élection présidentielle de 2018. L’accord stipulait : Tshisekedi élu président, Kamereh serait premier ministre. Les choses ne se sont pas déroulées comme prévues. Félix Tshisekedi avait été élu président mais n’avait pas de majorité parlementaire. Kamereh avait été nommé directeur de cabinet en 2019. Alors qu’il y avait un gouvernement intérimaire en place (Tshibala), VK était celui qui ordonné toutes les dépenses. Il s’est compromis en détournant les deniers publics, destinés au programme de 100 jours.

Dans un procès médiatisé, VK sera condamné à 20 ans de prison avant de voir sa peine revue à la baisse.

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