Pénurie du carburant : reprise timide de vente dans les stations-service

Le lundi 4 avril était une journée chaotique pour les conducteurs automobiles et ceux dont les machines fonctionnent à base du carburant. La plupart des stations-service n’avaient pas fonctionné, faute de stock de carburant. Celles qui avaient fonctionné avaient vu du monde se ruer vers elles pour se constituer des réserves. Les jours qui est ont suivi, la même scène ne s’est reproduite mais la vente du carburant se vend de manière prudente, les stations tournent à moitié.

Le prix du litre à la pompe n’a pas haussé. Certaines stations-service semblent toujours avoir le problème de stock. A la station Sonahydroc ex-Cohydro sur Sendwe, la vente du carburant mais pas totalement. Fermée le lundi, la station-service a rouvert mardi vers 10 heures. Entre mardi 5 et mercredi 6 avril elle ne tourne pas à plein régime. Sur les quatre pompes que compte cette station, seule une seule fonctionne, seul l’essence est vendu. Plus loin à la station Total, deux pompes sur deux sont fonctionnelles. On y vend mazout et essence uniquement. Tout comme à la station Engen.

A Bandal Moulaert toutes les trois stations-service sur place ne tournent pas également en plein régime. On y voit des courtes files d’attentes devant chacune.  » Cette situation commence à faire peur, à tout moment on peut se réveiller et plus rien dans les stations. On n’y vend pas tout. J’ai sillonné Kintambo pour m’approvisionner en mazout à Bandal. C’est compliqué « , dit un camionneur.

Le soir huit stations-service sur dix étaient fermées alors plusieurs vendent jusqu’à des heures tardives aux coins de grande affluence. C’est le cas des trois stations-service au croisement des avenues Université et Victoire, fermées dès 18 heures.

Les informations courent selon lesquelles le litre à la pompe devra être revu à la hausse, à 3.500 FC ou 1.75 USD. En bloquant les ventes, les opérateurs économiques du secteur feraient pression au gouvernement pour revoir le coût à la hausse.

Le ministre des hydrocarbures Didier Budimbu a insisté sur le fait qu’il n’y avait pas de rupture de stock mais un problème technique pour la distribution, il a rassuré que tout reviendra dans l’ordre.

Rédaction/zoometrezoom.com

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