Destitué par motion : JM KALUMBA, ministre sortant ou résistant?

Partira ou ne partira pas ? C’est en tout cas le questionnement qui revient dans le chef des beaucoup d’observateurs ayant suivi de très près le déroulement des évènements à l’assemblée nationale.

Pour sa part, JM KALUMBA estime que sa destitution a été irrégulière car n’étant pas précédée d’une audition préalable en commission ou en plénière ni par d’autres étapes préliminaires qui normalement précèdent la motion de défiance laquelle est une sanction finale, mais aussi du fait que la réponse de la cour de cassation sur le faux en écriture commis par l’un des signataires de la pétition se faisait encore attendre.

Autres raisons avancées par le ministre sortant, sinon résistant et ne voulant pas Partir, c’est le côté expéditif de la procédure qui serait téléguidé depuis quelques bureaux occultes de la capitale. Son entourage parle des lobbies indo-Pakistanais et libanais qui seraient derrière cette démarche pour échapper au paiement de la dette qu’ils ont envers l’État estimée à près de 150 000 000 USD et don le ministre tenait à tout pris au recouvrement.Une délégation de ladite communauté aurait même été voir le ministre JM KALUMBA pour lui proposer 10 millions de dollars pour qu’il ferme les yeux sur cette dette et certaines pratiques illicites qui s’observent dans le secteur économique national.

Cependant, de fortes pressions seraient faites en ce moment sur le 1er ministre JM SAMA pour obtenir la démission du ministre KALUMBA.Ces pressions proviendraient entre autres de l’assemblée nationale et des quelques conseillers de la Présidence reconnus comme ayant été de mèche avec les lobbies indo-Pakistanais et libanais qui voulaient acheter le silence du ministre KALUMBA sur ce dossier.Il faut aussi noter que la constitution ne précise pas exactement le délai endéans lequel le ministre destitué par motion doit déposer sa démission, ce qui joue à l’avantage du destitué qui visiblement semble tirer en longueur les choses espérant une solution politique à cette situation.

La crainte reste que cette résistance amène à un bras de fer, mieux à une crise entre l’assemblée nationale et le gouvernement. Dossier à suivre.

Cissé Traoré/zoometrezoom.com

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