Pénurie de carburant : Les Conducteurs de Taxis haussent les prix à Kinshasa

La rareté du carburant est bien une réalité depuis bientôt 4 jours, les Kinois l’ont constatée et en font le frais par de multiples conséquences qui en découlent, la plus patente est celle de la hausse du prix de la course par les automobilistes Kinois, motos et taxis bus y compris.

En effet, l’ont constate depuis un temps que les stations-service de la ville peinent à desservir correctement leurs clients, occasionnant ainsi de longues et interminables files des véhicules et motos à de lieux d’approvisionnement.L’attente sur la file peut se révéler ennuyante d’autant plus qu’elle dure jusqu’à 1 h ou 1 h 30′ avant de se faire livrer.

Pour la plus part des utilisateurs d’engins automobiles, dont l’emploi du temps est sans doute serré, le choix est clair, pas la peine de poireauter à la station-service pour se faire livrer, le plan B étant à portée des mains, les « Kadhafis » donc, ces revendeurs de carburant en détails qui inondent Kinshasa.Certes, ces revendeurs informels ne livrent pas le litre au prix de la pompe, mais ils restent tout de même la solution la mieux indiquée pour les conducteurs dont le temps est précieux et pour qui, débourser 500 ou 1000 FC de plus par litrage ne pèserait pas trop sur le portefeuille, ils en achètent donc à 2500 ou 3000 le litre et celui du gazoil allant jusqu’à 3500.

Mais cependant, les conséquences sur le terrain se font immédiatement sentir dans le chef des Kinois utilisateurs des transports en commun, dès hier soir déjà, le dimanche 3 mars donc, les chauffeurs des Taxis et motos ont pour la plupart décidé de pratiquer la surenchère, mieux une hausse illicite des prix par course, 1500 FC sont exigés pour un trajet habituellement payé à 1000 FC et ceux qui reviennent à 500 FC sont désormais taxés 1000 FC.Cette réalité est en effet une pratique ancienne à laquelle recourent habituellement les conducteurs Kinois pour se faire du blé et ce, sous la barbe bien-sûr de l’autorité urbaine supposée réglementer le secteur.

Mais à part le coût du transport en commun, il y’a aussi la flambée des prix des produits de première nécessité qui est constatée, leur évacuation étant aussi tributaire du coût du transport. À en croire le dernier conseil des ministres, ces spéculations ne sont pas les effets du hasard liés à un quelconque gouvernement isolé, mais sont plutôt les conséquences exogènes venues tout droit de la crise européenne entre l’OTAN et la Russie par l’Ukraine interposée.

La Rédaction/zoometrezoom.com

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