La Task force Otage de CODECO : Ça a tout l’air d’une mise en scène entre anciens et nouveaux rebelles

Depuis l’éclatement de la nouvelle au grand jour, les esprits illuminés sont de plus en plus septiques à l’idée d’une véritable prise en Otage des 8 membres de la Task force pour la paix , à Djugu en ITURI, par les rebelles CODECO.

Composée d’anciens seigneurs de guerre, cette délégation était supposée avoir la maîtrise du lieu où elle met les pieds, recueillir le maximum de renseignements possibles et prendre contact au préalable avec la hiérarchie des rebelles avant d’aller s’y aventurer. Il est quand-même étonnant que d’anciens chefs rebelles se fassent prendre aussi naïvement, surtout qu’ils sont pour la plupart, notables de cette province et ayant commandé des rébellions dans cette même brousse, dans les mêmes conditions et certains d’entre eux ont même formé par le passé, ceux qui gèrent CODECO Aujourd’hui. Avec ces profils, les membres de la Task force étaient mieux placés pour voir venir toute situation indélicate. D’où les préoccupations ci-après ;Ne s’agit-il pas là d’une mise en scène préalablement conçue en la direction de CODECO et ces anciens seigneurs de guerre ?

L’objectif ne serait-il pas de se faire capturer pour donner à CODECO de quoi faire chanter le gouvernement ?

La campagne lancée pour obtenir le remplacement du lieutenant général LUBOYA NKASHAMA à la tête de la province semble avoir un lien direct avec cette prise en Otage qui a mis les rebelles dans une bonne position pour exiger des négociations, tout en posant des conditions au gouvernement.

La sincérité et la loyauté des membres de cette Task force vis-à-vis de KINSHASA méritent d’être scrutées de très près.

Tout porte à croire que ces « otages » volontiers sont pour quelque chose dans ce qui apparaît comme une véritable mise en scène.

Qu’est-ce-qui explique qu’au moment où les rebelles prennent en otage la Task force, les demandes du relèvement du gouverneur militaire fusent et comme par magie, celui-ci est rappelé à KINSHASA ?

Le gouvernement serait-il entrain d’accéder à cette demande de relèvement du gouverneur militaire, qui sûrement, provient des rebelles et leurs alliés ? Parce que sinon, celui-ci rentrerait déjà à son poste de travail en BUNIA.

Tout compte fait, KINSHASA devrait ouvrir l’oeil et le bon pour ne pas jouer le jeu des détracteurs de l’état de siège, lesquels en ont après le gouverneur militaire pour obtenir son remplacement par un plus faible. Remplacer le gouverneur militaire, c’est accorder naïvement la victoire aux CODECO et autres groupes armés.

La rédaction/zoometrezoom.com

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