Ville morte à Goma :«Il n’a jamais été question que la police rwandaise vienne assurer la sécurité en RDC» Patrick Muyaya

Les incidents malheureux survenus à Goma suite à la journée ville morte décrétée par deux mouvements citoyens ; les bavures policières qui ont endeuillé quelques familles ; le point sur les actions ciblées et concertées entre les FARDC et l’armée ougandaise.

Toutes ces questions étaient au menu du briefing tenu ce lundi 20 décembre 2021 par le porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya, le porte-parole militaire et celui de la police nationale congolaise.

S’agissant des incidents survenus ce lundi à Goma, il faut noter que le porte-parole militaire de Goma a tenu un point de presse pour calmer la population.

Il a à cette même occasion, rassuré qu’il n’y a aucune présence policière rwandaise à Goma. Pour sécuriser la population, des policiers congolais ont été déployés pour contrôler la situation.Le ministre Muyaya a apporté l’éclairage sur ce qui a été mal interprété par les gomatraciens. »

Au conseil des ministres du mois d’octobre dernier, il a été annoncé et il s’est tenu une réunion du 11 au 15 octobre, des chefs de police de la région d’Afrique de l’Est.

Au cours de cette réunion, le bâton de commandement a été remis à notre Chef de police. Après cette prise de pouvoir, il était de son devoir de visiter les pays limitrophes membres de cette association dont le Rwanda.

Au sujet de la criminalité transfrontalière, il y avait un besoin de mettre en place des mécanismes et cadre pour un bon travail dans le cadre de la frontière RDC – Rwanda », a insisté le ministre Muyaya.Et d’ajouter : » Donc, il est tout à fait normal que les deux polices puissent être en mesure de communiquer de manière régulière. Il n’a jamais été question que les éléments de la police du Rwanda viennent assurer la sécurité en RDC ».

4 morts Quant au bilan de conséquences de cette journée ville morte, Pierrot Mwanamputu, porte-parole de la police a éclairé l’opinion sur la situation.

D’après lui, le bilan évolutif partiel fait état de 4 personnes tuées dont 1 commissaire de police, 1 motard, 1 bébé et 1 monsieur non encore identifié.

Il faut souligner aussi que 3 armes AK de la police ont été emportées par des inciviques ; 17 blessés dont 1 par balle et 4 par armes blanches ; 12 civils blessés et 11 personnes interpellées.

Pour sa part, le Général Kasonga a rappelé des mesures d’application de l’état de siège prévus quand un citoyen pose des actions qui empiètent sur la sécurité.

Tel que ce fut le cas ce lundi à Goma dans le Nord-Kivu, une province sous état de siège.D’après lui, cette journée ville morte a été décrétée par deux mouvements citoyens, il y a eu trouble de l’ordre public.

À signaler également qu’ils se sont attaqués au symbole du pouvoir et détruit quelques édifices par la volonté de Lucha et Veranda Mutchanga, deux mouvements citoyens à la base de cette journée ville morte. Ils ont donc violé la loi et trouveront l’état sur leur chemin.

Le ministre Muyaya a insisté sur le fait qu’appeler à une ville morte ne signifie guère qu’il faut paralyser la ville et commettre des actes de violences.

Rédaction/zoometrezoom

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