RDC-CULTURE: «Nini to salite», le groupe MPR sonne la révolte du peuple congolais
«Nous avons prié, nous avons étudié, mais rien n’a changé. Nous avons oublié le goût du jeûné en RDC», l’une des lignes accouchées dans
«Nini to salité», traduit littéralement du lingala en français«Que n’avons nous pas fait», c’est le nouveau tube signé le groupe de musique populaire de la révolution MPR, qui Plonge tous les congolais dans le monde du questionnement.
Ces deux artistes en duo évoluant dans la capitale Kinshasa tentent de savoir si le départ de Mobutu ou de Kabila a t-il amené le changement voulu par les congolais ? Pour eux, ce n’est qu’un éternel recommencement.
Dans ce single de quatre minutes quarante quatre secondes, le groupe peint un tableau sombre et larmoyant de la vie sociale des congolais.
La chanson renferme un message poignant et interpellateur.
La toile s’est enflammée pour accueillir cette œuvre. Personne n’est restée indifférent en écoutant cette chanson qui décrit la condition du jeune congolais toujours en quête d’emploi. Le MRP est parvenu à faire le buzz inégalable dans cette fin de l’année sur la toile en mettant en scène le désespoir de la jeunesse.
Le morceau crée des remous sur le plan politique que culturale.
Seth Kikuni a dévoilé son point de vue juste après avoir suivi cette nouvelle chanson «Nini to sali te» dans son tweet, il dit “Chers jeunes, vous êtes la solution à tous nos problèmes. Il suffit simplement de vous décider collectivement, et les murs tomberont” a noté Seth Kikuni sur son compte Twitter.
Vidiye Tshimanga, proche du chef de l’État a reproduit un joli texte pour louer la grandeur d’âme de Yuma et Zozo, “ la raison de son combat, le sens de la vie. Œuvre artistique limpide et percutante. Ode à la réalité. Interpellation simple et profonde. À nos mamans, à nos papas, à nos enfants. Bravo l’artiste”.
Ces artistes pétri du talent, ont usé de leur plume pour passer un message fort aux hommes politiques du pays, tout en alarmant la vigilance de la population face aux promesses politiciennes.
Rédaction