Le chef de l’Etat a « décidé de la prise en charge de sa scolarité par la présidence de portant ainsi garant de ses études en Belgique »
L’étudiant congolais Junior Masudi Wasso a été admis sur le territoire belge, « après que des nouveaux éléments aient été versé à son dossier« , selon l’Office des Etrangers.
Junior Masudi Wasso avait été admis à s’inscrire à l’UCLouvain. Manifestement en possession d’un passeport en règle et d’un titre de séjour valable, il avait été arrêté par la police des frontières lors de son arrivée en Belgique à la mi-septembre, était détenu en centre fermé depuis lors et avait fait l’objet de deux tentatives d’expulsion.
Lorsqu’il est arrivé à l’aéroport, il s’est avéré que les frais d’inscription à l’UCLouvain n’avaient pas été payés et que le motif de son déplacement n’avait pas été suffisamment prouvé, a expliqué l’Office des étrangers.
Il a été confirmé ce lundi, explique l’Office des étrangers, que le ministère congolais des Affaires étrangères a versé les frais d’inscription de l’étudiant, et l’UCL a également transmis des informations supplémentaires « sur la manière et les éléments par lesquels elle a jugé que l’étudiant est effectivement apte à étudier à l’université. »
Pression de la société civile
La Fédération des étudiants francophones (FEF) et l’Assemblée générale des étudiants de Louvain-la-Neuve (AGL) se se sont réjouis de cette nouvelle dans un communiqué. « Il ne fait pas de doute que la pression mise par une large partie de la société civile a influencé cette décision« , notent-elles.
La Fédération lancera une réflexion sur la politique d’accueil des étudiants étrangers « pour pousser le gouvernement à prendre des dispositions qui éviteront de reproduire cette situation à l’avenir« .
Depuis l’annonce de son arrestation, les réactions, notamment politiques, s’étaient multipliées. L’UCLouvain avait dénoncé le sort réservé à Junior Masudi Wasso.
Le Ministre congolais des affaires étrangères Christophe Lutundula informe que « l’admission en territoire belge de Junior Masudi est due essentiellement à l’intervention personnelle du chef du Chef de l’État ,Félix Antoine TSHISEKEDI qui a décidé de la prise en charge de sa scolarité par la présidence se portant ainsi garant de ses études en Belgique devant les autorités belges.