100 premiers jours du Ministre Jean-Jacques Mbungani: un début très positif dans la gestion du secteur de la Santé Publique de la RDC

Kinshasa, le 18 août 2021

Investi le 26 avril 2021 par l’Assemblée nationale, le gouvernement Sama Lukonde a comptabilisé depuis le 4 août 2021 ses 100 premiers jours de fonctionnement.
Au terme de cette période de démarrage où chaque responsable politique a pu implanter ses marques auprès de son administration et de l’opinion publique, l’heure est actuellement au bilan au sein des différents portefeuilles ministériels.

L’un des 10 Warriors les mieux côtés de cette phase charnière est, selon le sondage réalisé par l’institut ‘‘Échos de l’opinion’’, le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, le Docteur Jean-Jacques Mbungani Mbanda, classé en deuxième position.

Ses 100 premiers jours à la tête du Ministère de la Santé Publique, Hygiène et Prévention ont été marqués par des actions à impact visible dans ce secteur sanitaire vital de la République Démocratique du Congo.
Ce médecin de formation, installé sur son fauteuil depuis le 27 avril 2021, à l’issue de la cérémonie de remise et reprise avec son prédécesseur, le Dr Eteni Longondo, n’a pas perdu de temps et s’est vite attelé à la tâche, au regard de l’ampleur des défis qui l’attendent.

« …Ma gratitude et reconnaissance à Son Excellence, Monsieur Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République, Chef de l’Etat et à Son Excellence Monsieur Jean-Michel Sama Lukonde, Premier Ministre, pour la marque de confiance qu’ils ont manifestée à mon endroit, en me confiant la responsabilité de conduire ce méga-ministère…», avait-il déclaré lors de la sobre cérémonie de remise et reprise.

Venu de la diaspora congolaise de Belgique où il a fait ses preuves en tant que médecin généraliste, le Ministre Mbungani, a, lors de ses prises de fonction, défini un plan stratégique de redynamisation et renforcement du système sanitaire congolais à tous les échelons (périphérique, provincial et central), afin d’assurer de manière effective la couverture santé universelle et traduire ainsi la vision du Président de la République, sous la conduite du Premier Ministre, Chef du gouvernement, Jean-Michel Sama Lukonde.
L’amélioration de la santé et du bien-être de la population constitue, en effet, un challenge ultime pour le nouveau Ministre.
Avant d’y parvenir, ce dernier a, au préalable, jugé impérieux de prospecter et auditer les actions menées par les équipes précédentes pour asseoir son mandat sur de bonnes bases.

Dès le lendemain de sa prise de fonction, il va rapidement s’entretenir avec les partenaires techniques et financiers de son ministère, afin d’assurer non seulement une prise de contact, mais aussi et surtout se faire une idée globale sur la coopération avec différents partenaires de la santé.
C’est également dans cette optique que le Ministre Jean-Jacques Mbungani, va, très vite conférer avec M. Jules Alingete, l’Inspecteur Général des Finances (IGF) au sujet des fonds alloués par le gouvernement dans la gestion de la crise sanitaire due à la pandémie de la Covid-19, de même que sur certains projets financés par l’état dans le secteur de la Santé.
Cette entrevue sera l’occasion pour le nouveau patron de la santé de solliciter de l’IGF la mise en place d’une commission d’enquête pour auditer les différents programmes et directions sous sa tutelle, au regard notamment des soupçons et accusations de détournement de deniers publics qui pèsent sur le ministère de la Santé.
Faut-il, en effet rappeler que la prise en charge d’affections chroniques, responsables de nombreuses morts liées notamment à la résurgence de l’épidémie de la maladie à virus Ebola, à la persistance des épidémies telles que le choléra ou à des endémies telles que le VIH/SIDA, le paludisme et la tuberculose, requiert régulièrement un appui financier du Gouvernement et/ou de ses partenaires ; d’où la nécessité pour le Ministre de soumettre la gestion des fonds alloués et leur traçabilité à un contrôle strict et une réelle transparence afin que les destinataires desdits fonds puissent réellement en bénéficier.

Et c’est grâce à ce type de participation, interne et externe et au formidable travail opéré par l’équipe de riposte contre l’épidémie d’Ebola qui a ravagé l’Est du pays, que le gouvernement de la République, a, par la voix de son nouveau Ministre de la santé publique, pu officiellement déclarer la fin de ladite épidémie dans le Nord-Kivu, lors d’une cérémonie devant la presse et les partenaires, le 3 mai 2021.
En effet, au-delà de la rigueur managériale caractérisant son début de mandat, le bilan positif des 100 jours du Ministre de la santé, trouve sans conteste, une assise dans les différentes actions qu’il a menées au profit de la population et des professionnels de la Santé.
Pour ce faire, le nouveau patron de la santé a, dès son arrivée aux affaires, tenu une série de réunions importantes de prise de contacts avec les administrateurs de service de santé publique, les directeurs centraux de base et autres. L’objectif celles-ci étant de dresser un état des lieux de la situation globale du système sanitaire congolais.

Au terme de cette série d’audiences marathons dans son cabinet de travail, le Ministre de la Santé n’a, donc pas hésité à abandonner le confort douillet de son fauteuil, contre des descentes sur terrain en vue de constater de visu les réalités de son secteur.
Ainsi, après le laboratoire de l’INRB, la province du Kongo central a été la première étape de la visite d’itinérance du patron de la santé. Tour à tour, celui-ci s’est rendu dans 6 zones de santé, que sont Kasangulu, Matadi, Boma, Muanda, Kisantu et Mbazangulu où il a procédé à la remise des médicaments essentiels, engins et autres équipements médicaux aux différents hôpitaux de référence.
A Moanda, c’est une pilotine que le Ministre a officiellement remis au Programme National d’Hygiène aux Frontières (PNHF) dans le cadre du renforcement de la surveillance sanitaire sur la haute mer. Une première, mais également un geste de haute portée sanitaire face à la riposte contre la Covid-19 dans cette province du Kongo central où le patron de la Santé n’a cessé de sensibiliser la population locale sur la réalité de cette pandémie et les moyens de s’en prémunir.
La lutte contre ce fléau qui affecte depuis 2020 la planète entière, constitue, en effet, l’une des préoccupations majeures du Ministre, tant les ravages qu’il occasionne en terme de situation socio-économique et sanitaire pour la population congolaise, sont considérables.

Ainsi, pour alerter et protéger la population face au danger présenté par la résurgence de la troisième vague de la pandémie covid-19 et ses nouveaux variants sur l’ensemble du territoire congolais, le Ministre a multiplié les entreprises pour convaincre une grande partie de la population à appliquer et respecter les mesures barrières et à adhérer massivement à la campagne de vaccination contre ce fléau.
Ainsi, grâce à un plan de communication bien élaboré, le Dr Jean-Jacques Mbungani s’est retrouvé propulsé sur tous les fronts médiatiques : émissions, interviews, rencontres avec les leaders politiques, parlementaires et évêques catholiques.
Différents supports de communication ont été utilisés pour sensibiliser la population non seulement à l’observation des mesures barrières, mais également à l’importance de la vaccination afin d’atteindre les 25% d’immunité collective.
Prêchant par l’exemplarité, le Ministre et sa Vice-ministre, Mme Véronique Kilumba se sont eux-mêmes prêtés au devoir de la vaccination devant les caméras, lors de leur descente le 1er juillet 2021 à la clinique Ngaliema. Cela après avoir sillonné les services et départements de cet établissement médical public de la capitale dans le cadre d’une visite d’inspection. Au demeurant, ils ont pu se rendre compte de la nécessité pour cette structure de bénéficier d’un appui financier de l’Etat en termes d’infrastructures et matériels médicaux afin d’assurer de manière efficace la prise en charge des patients.

Dans le Haut Lomami, particulièrement affecté par la troisième vague, le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention a procédé à la remise d’un important lot de matériels et équipements médicaux contre la Covid-19 au gouvernement provincial.

La mise en œuvre de toutes les mesures et stratégies en termes de sensibilisation pour prémunir et protéger les congolais contre les maladies chroniques et autres catastrophes naturelles s’inscrit dans cette volonté de l’actuel ministre de modifier et faire bouger les choses dans un sens favorable aux intérêts de tous.

C’est principalement pour satisfaire à cet objectif qu’il a autorisé la mise à disposition d’un pavillon à l’hôpital général de référence de Kinshasa, ex-Maman Yemo, consacré à la tradi-médecine, avec comme souci de pouvoir encadrer cette discipline. Un acte de reconnaissance qui a été salué par les bénéficiaires.

On en pourrait clore ce dossier des 100 jours du Ministre Mbungani sans s’arrêter sur les différentes grèves du personnel de la santé qui ont secoué son entrée en fonction.
A cet égard, s’agissant précisément des revendications des syndicats de médecins, le Ministre de la Santé s’est résolument engagé personnellement pour aboutir à des solutions aux problèmes des médecins du service public, qui datent depuis plus de 20 ans. Étant premier syndicaliste du secteur, Jean-Jacques Mbungani était présent sur tous les fronts. De la levée de grève à la reprise effective de travail, le patron de la Santé en RDC a joué un rôle prépondérant dans les négociations entre le banc syndical et le Gouvernement, jusqu’à répondre aux préoccupations d’ordre administratif et pécuniaire. Bien avant, c’était avec les syndicats des infirmiers. La première grève déclenchée dans ce secteur a été suspendue après la signature de l’arrêté interministériel instituant le cadre de concertation entre les syndicats, les ministères de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, celui du Budget et de la Fonction publique. Plus de 5 mille infirmiers ont été alignés dans un premier temps pour la prime et il a été décidé d’un accroissement de 100 mille FC à leur accorder selon les grades, à partir du mois d’août 2021.

Très expérimenté avec une connaissance inouïe du secteur de la Santé publique, Jean-Jacques Mbungani, ce médecin de carrière réputé dans la diaspora congolaise en Belgique, est vite classé parmi les vertébrés des ‘‘Warriors’’ dans le Gouvernement de l’Union sacrée de la Nation, qui a fait preuve d’abnégation, durant les 100 premiers jours de la deuxième équipe gouvernementale de l’ère Fashi. Matérialiser la vision sanitaire du Chef de l’Etat, qui se traduit par l’accès aux soins de santé de qualité pour tous et par tous, tel est l’engagement de Jean-Jacques Mbungani.

Somme toute, le sens d’écoute, la volonté de servir, l’abnégation, la considération et le souci de changer les choses auront véritablement caractérisé l’actuel ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention.

Et malgré les défis qui caractérisent son secteur, Jean-Jacques Mbungani ne désespère jamais. Il entend mouiller davantage son maillot afin de répondre aux missions lui confiées par le gouvernement, à savoir : l’éradication des grandes endémies et épidémies ainsi que la Couverture Santé Universelle.

Cellule de Communication/MinSanté

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