Prophétie « cet enfant sera un être important dans sa vie il rendra d’énormes services à son pays et à ses semblables »
Dans son livre intitulé « Pourquoi je crois au progres de l’Afrique , crédo d’un banquier africain. » Masangu Mulongo économiste congolais et gouverneur de la Banque centrale du Congo pendant 16 ans (1997 – 2013) ,
nous révèle les anecdotes de sa vie , il explique les évènements macabres de sa jeunesse à la base du revirement historique son existence , il quitte l’ingenieurie pour les finances à suite d’un accident mortel. zoom et rezoom vous livre la première partie de cette histoire riche en émotion.
« Ma carrière d’ingénieur va prendre un tour dramatique en août 1978 à quelques jours de la mon vingt-cinquième anniversaire et de mon départ en vacances dans l’usine mellarlurgique de production d’aluminium de lake Charles où je travaille , une erreur de manipulation me fait chuter Dieu merci au-dessus (non à l’intérieur d’une fosse déjà mise à feu et pleine de mètre en profondeur et compacté avec du coke granulé comme du sable fin . Ces blocs de coke devaient être cuit à une température de plus ou moins 3000 degrés Fahrenheit (ou 160 degré Celsius) sur une période de plusieurs semaines . L’une de mes tâches était de m’assurer à travers de tests thermodynamiques que la cuisson était bonne et homogène à travers 30 mètres de profondeur .
Une fois tombé j’ai cru mourir pour la première fois je ne savais que faire . Quelques instants après la voix du très haut me parla [Jean-Claude ne crains rien , lève-toi et marche] En tentant de me relever , mes mains s’enfoncèrent davantage dans la mass granuleuse de la fosse.
J’entendais alors un bruit familier , celui d’une grillade lorsqu’il en place un Steak dans une poêle ou l’huile de cuisine est déjà chauffée à bonne température . Plus mes mains s’enfonçaient dans le coke , plus la douleur croisait . Mais il n’y avait aucune autre manière de m’extirper de cette fournaise . Je n’ai pas pu me relever et marcher comme le seigneur me le demandait . Il me le dit alors : [Rampes ou marche à quatre pattes si tu ne peux pas te lever] j’ai immédiatement obtempérer et ce n’est qu’une fois loin du danger que les premiers secours de l’usine sont intervenus . Ils m’ont récupéré pour m’acheminer aux soins intensifs de l’hôpital général de lakes Charles . Brûlé au troisième degré , je porte aujourd’hui encore les stigmates de cet accident de travail qui aurait pu m’être fatal.
Je reste des mois cloué sur un lit de l’hôpital , torturé par des douleurs incroyables et un diagnostic très pessimiste du médecin traitant . Je suis scandalisé par l’attitude de ce médecin qui semble ignorer qu’on traite aussi les malades par le verbe , par des paroles de réconfort. Au lieu de cela , il m’assène avec un aplomb déconcertant que mon cas est désespéré , je ne pourrai probablement plus jamais me servir de mes mains comme auparavant. C’était mal me connaître , du coups , je refuse le traitement à la morphine pour prouver au médecin qu’il se trompe . Par ailleurs , je suis tout aussi révolté contre mes employeurs qui profitant de mon accident me signalent mon licenciement sur mon lit d’hôpital .
Je vais devoir aller chercher cette intérieur qui fait que même quand tout semble perdu on trouve toujours un moyen de reprendre son chemin [on abandonne jamais , on se bat jusqu’au bout] les antiennes paternelles trouvent alors leur sens .il va falloir désormais faire fonctionner à plein régime cet esprit de battant que mon père m’a insufflé , même dans les pires situations et mobiliser tout ce qui reste en état de marche dans le corps précocement malade . Avant tout retrouver l’usage de mes mains ; ensuite – c’est décidé me tenir à l’écart des usines et des métiers industriels à risque,
Ce n’est qu’à mon 50 ème anniversaire que j’ai enfin compris l’attitude de mon père , ce jour-là ma fille joyce en connivence avec son grand-père lira devant les invités réunis pour la circonstance la lettre que papa n’avait envoyée , je relève ici les passages qui avaient ému l’assemblée :
Tu as été depuis ton jeune âge malade . Cela a été pour nous , tes parents une rude tâche pour te faire sortir de cet état , car nous voulions t’éduquer à ne pas être malheureux […]je me souviendrai toute ma vie de conseils d’une dame dont j’ignore toujours le nom . Cette dame t’avait accompagné à la sortie de l’école communale d’Etterbeek à Bruxelles. Jusqu’à notre appartement où nous habitions à la place de Roi-vainqueur quand tu avais six ans . Elle me confiance qui suit : [Monsieur Masangu , prenez soin de cet enfant , faites-le grandir avec beaucoup d’affection et faites-le étudier dans de bonnes écoles car il sera un être important dans sa vie il rendra d’énormes services à son pays et à ses semblables]
A SUIVRE…