3 ans d’alternance : politiques et sociétés civiles dressent le bilan
Le 24 janvier 2019, Joseph Kabila avait légué le pouvoir à Tshisekedi après les élections de décembre 2018. Une première alternance pacifique après 18 ans des règnes de Kabila.
Le 24 janvier 2022, trois ans après l’accession du président Félix-Antoine Tshisekedi, la situation politique a connu beaucoup de remous. Politique, santé, économie, chacun donne son point de vue. Notre rédaction a fait le tour du net pour compiler quelques réactions des politiques et sociétés civiles.
Marie-Olive Lembe Kabila ex-première dame de la République rappelle que le camp Kabila veillera sur cette alternance acquise chèrement. Elle est son produit : « L’alternance démocratique est un bébé que nous avons conçu et avec joie nous lui avons donné vie. Comme des parents attentionnés, nous veillerons à ce que ce bébé grandisse normalement et qu’il reconnaisse ses vrais parents », a-t-elle commenté.
Jean Claude Katende, défenseur des droits de l’homme juge les institutions qui travaillent bien depuis l’avènement de Félix-Antoine Tshisekedi : « 24 janvier 2019- 24 janvier 2022, trois ans après la prise de pouvoir par le président Tshisekedi, pour moi, seule IGF s’est distinguée par un travail de qualité. Je soutiens le travail que fait cette institution », juge-t-il.
Géneviève Inagosi, ex-ministre de genre et famille estime que le peuple n’a rien vu changer depuis l’ère Tshisekedi : « Quand on regarde tout ce qui se passe, au bout de trois ans, il n’y a rien qui a changé. On nous a promis le changement, malheureusement la population ne le voit pas », fait-elle remarquer.
De nombreux espoirs étaient nés à l’accession au pouvoir de Félix Tshisekedi. Mais actuellement les scandales de corruption plombent sa gouvernance. Nombreux l’invitent à nettoyer ses collaborateurs nommés au sein de son cabinet.
Oncle P/zoometrezoom.com